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Le WVU Coliseum lors d'un match de basketball universitaire NCAA Le WVU Coliseum lors d'un match de basketball universitaire NCAA

Fan expérience aux Etats-Unis

Un match de basketball dans l’université West Virginia aux États-Unis

Vivre un match de basketball universitaire aux États-Unis est une vraie expérience digne des meilleurs show sportifs. Nous étions à l’Université West Virginia.

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Le Sport Universitaire aux Etats-Unis est clairement un autre monde, nous le savons. Nous étions à Morgantown dans l’université de Virginie Occidentale pour suivre un match depuis les tribunes. 

 

Étant aux États-Unis pour mes études, j’ai pu assister ce samedi 24 novembre dernier, à un match de basketball universitaire dans l’impressionnante université de la West Virginia (Université de Virginie-Occidentale). Cette université d’État et ses 30 000 étudiants est l’une des plus importantes des USA. Elle est réputée pour avoir l’une des plus grandes salles universitaires des Etats-Unis (14,000 places).

La veille de ce match, l’équipe de Football Américain l’avait emporté devant plus de 60 000 spectateurs. Ce samedi, c’est devant plus de 9 000 fans que l’équipe de basketball de l’université de Virginie Occidentale rencontre l’université de Valparaiso pour ce match de NCAA (National Collegiate Athletic Association).

Le WVU Coliseum en soir de match de basketball universitaire@WVUAthletics

Le WVU Coliseum en soir de match de basketball universitaire

Une salle universitaire de 14 000 places

C’est le WVU Coliseum qui accueille les matchs de basketball masculin et féminin de l’université. Construite en 1970 à Morgantown, cette enceinte figure parmi les plus imposantes des universités américaines avec 14 000 places. Cependant, assez loin derrière la plus grande salle de basket universitaire du pays : la Carrier Dome dans l’université de Syracuse à New York avec 49 250 places.
Pour comparaison, l’AccorHotels Arena à Paris dispose de 20 300 places.

Il s’agissait du troisième match à domicile des Mountaineers (le surnom de l’équipe). Celui-ci était initialement prévu à 2:00 PM (14h00) mais 1h30 avant le début de la rencontre, les gradins commence déjà à se remplir. 9 188 personnes allaient garnir les tribunes ce soir là (66% d’affluence). Aux États-Unis, et particulièrement dans le sport universitaire, le public ne se demande pas comment il va pouvoir attendre tout ce temps, c’est même un objectif important d’arriver en avance. De nombreuses activités et shows sont prévus pour divertir les fans. Un “Show à l’américaine” dans toute sa splendeur.

C’est l’orchestre de l’université qui lance le show suivi par les fameuses Cheerleaders et les danseuses. Entre chaque show, nous suivons l’échauffement des équipes. Certains joueurs font aussi le spectacle tandis que d’autres signent des autographes aux plus jeunes fans.

Cinq minutes avant le coup d’envoi place à l’hymne national. Il faut savoir qu’avant chaque match universitaire aux Etats-Unis, retentit l’hymne national américain. C’est un vrai moment de l’expérience attendu par tous. Pour ce match, ce sont des élèves du lycée de la ville de Parkersburg qui ont eu le privilège d’animer ce moment important.
Ensuite, la composition des équipes avec les 5 joueurs de départ est annoncé au public. Une présentation digne des équipes de NBA avec un jeu de lumière et un DJ qui met l’ambiance pour accueillir les joueurs.

Un vrai avant-goût de la NBA

La NCAA est l’anti-chambre de la NBA. Certains joueurs seront ensuite draftés dans les équipes qui évoluent en NBA. La draft n’a pas vraiment d’équivalence en France, puisqu’il s’agit de la période où les équipes de NBA peuvent enrôler les meilleurs athlètes universitaires du pays.

Revenons au WVU Coliseum et au jeu pour ce match entre les Mountaineers et les Crusaders. Sur le terrain beaucoup de spectacle mais également en tribune. L’une des tribunes est uniquement réservée aux étudiants. Nous pouvons comparer cette tribune au Kop dans nos stades de football par exemple. Cette tribune, proche du terrain permet un incroyable soutien et une force supplémentaire pour les joueurs.

Dancing cam pour le public, animation battle de danse sur le court pour remporter son diner, concours de shoot, match de kids à la pause, cadeaux… telles sont les activités misent en place par le staff évènementiel de l’université pour satisfaire l’expérience du public.
À aucun moment pendant la rencontre, les fans sont oubliés. Dès qu’il y a un temps-mort, une activité est prévue pour pouvoir divertir le public. 

Le match se termine sur une victoire de l’équipe locale 88 à 76 et l’hymne de l’université est reprise en coeur par l’ensemble des fans.
De notre côté, nous avons vraiment apprécié ce moment. L’écran principal est vraiment l’atout numéro de l’expérience offerte au public. L’ensemble des actions réalisées autour sont dupliquées par cet écran qui donne du coffre à une animation. La gestions des temps “calmes” où il n’y a pas de jeu est très bien orchestrée. 

Ayant la chance de découvrir petit à petit l’univers du sport universitaire aux États-Unis, français ou européens, nous découvrons quelque chose de totalement différent. Tant dans l’approche du sport business que dans sa consommation. Ces fans supportent leur université comme des fans européens supporteraient leur ville en compétition.
Une chose est certaine, ce match de basketball universitaire n’avait rien à envier à un match de Jeep Elite (1 niveau de basketball en France).

Et vous, vous avez déjà eu l’occasion de vivre un match de basket universitaire aux États-Unis ? 

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Fan expérience aux Etats-Unis

Après la désapprobation des fans, le CF Montréal change son logo

Le CF Montréal s’ajoute à la liste des clubs qui font marche arrière après la désapprobation des fans suite à un changement d’identité.

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Après la désapprobation des fans, le CF Montréal change son logo

Le club de soccer, le football sur le continent américain, du CF Montréal revient sur sa décision de changement de logo qui avait été implanté en janvier 2021 pour concevoir un nouveau logo suite à la désapprobation des fans. 

 

Un petit tour et puis s’en va. C’est ce qui pourrait résumer le passage éphémère du logo qui restera un élément furtif de l’histoire de la franchise de Montréal suite à la désapprobation des fans. Le club a indiqué revenir en arrière pour aller dans le sens de sa communauté de partisans. 

Un changement d’identité qui n’avait pas rencontré un succès auprès des fans 

Lorsque l’on change l’identité de marque d’un club, effectivement ça ne plait pas toujours à tous. Cependant, obtenir l’approbation de sa communauté de fans est relativement important. Ça n’a pas été le cas à Montréal pour le club de football local. Auparavant connu sous le nom d’Impact Montréal, la franchise québécoise à décidé en janvier 2021 de donner un renouveau à son identité en adoptant des codes plus modernes que l’on retrouve aujourd’hui dans l’identité des entités sportives européennes. Avec un nouveau nom : CF Montréal qui signifie Club de Football Montréal et une nouvelle identité visuelle. 

 

Sauf que ce changement n’a pas pris du côté des fans. Le nom et le nouveau logo n’ont pas vraiment séduit la communauté depuis son lancement en janvier 2021. Alors l’arrivée d’un nouveau président également chef de la direction du club en la personne de Gabriel Gervais (un ancien joueur du club) va permettre de remettre le club sur un chemin plus propice à une vision positive des fans. Comme à Nîmes il y a quelques années en France ou encore à Bordeaux récemment, un nouveau logo va être dévoilé mais le nom lui restera bel et bien confirme le nouveau président du club.

“Je sais que le nom de l’Impact et le logo est un dossier sensible pour tous. Il l’a été pour moi aussi… [mais] je peux vous dire que le nom CF Montréal est là pour rester.”

Gabriel Gervais, nouveau président du CF Montréal

Le CF Montréal dévoilera donc d’ici la fin du mois de juin un tout nouveau logo qui sera utilisé à partir de la saison 2023 en MLS. Particularité, il faut noter que le club n’est pas propriétaire de sa marque de commerce et de son logo qui sont la propriété de la Major League Soccer.

Les différents logos du CF Montréal

Une situation récurrente en MLS aux États-Unis 

Comme le rapporte le média Journal Metro, le CF Montréal n’est pas le premier club en Major League Soccer concerné par ce retournement de veste. Les changements d’identités de marque se multiplient en MLS et les réactions positives ne sont pas si fréquentes dans le championnat nord américain de soccer.

La franchise de Columbus (Crew de Colombus) avait souhaité changer son identité en mai 2021, avec un nouveau nom : le Colombus SC et un nouveau logo. Un logo qui est resté 7 jours. Le club a rencontré sa communauté pour trouver un compromis. Celui de rajouter l’année de création du club, 96 sur le logo. 

 

Idem à Chicago pour la franchise de Chicago Fire. Dévoilé en 2019, le nouveau logo avait provoqué la grogne des fans. Les propriétaires du club avaient alors pris la décision de sonder sa communauté afin de trouver un logo plus adapté. Et c’est deux années plus tard qu’un nouveau logo est apparu avec cette fois-ci l’approbation des supporters. 

La co-construction, vraiment nécessaire ? 

OUI ! Nous pourrions seulement nous cantonner à cette réponse mais nous aimons chez Fanstriker donner du contexte et du sens à notre raisonnement. 
Évidemment que la co-construction n’est pas réalisable pour chacun des projets qu’un club peut mener. Cependant, il est nécessaire d’ouvrir le dialogue, de proposer la consultation de sa communauté. Pour cela, les moyens sont nombreux, il est possible d’intégrer un référent des supporters dans la prise de décision. Ce qui permet d’ajouter la voix d’un membre, ou d’un représentant de la communauté de fans dans ce changement. C’est une subtil différence, mais celle-ci a son importance. De la “simple” consultation nous pouvons ensuite basculer vers la co-création/co-construction. Avec un engagement plus fort de sa communauté dans les choix qui sont pris. 

Intégrer un acteur membre de sa communauté de fans permet d’ouvrir le dialogue et de justifier auprès de cette même communauté que leur voix a été entendue et considérée. Difficile ensuite pour les fans de critiquer un projet dont ils ont été eux mêmes partie prenante. 

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Fan expérience aux Etats-Unis

The Beer Easy, un concept de bar en libre-service au stade

“The Beer Easy” est un concept proposé par Sodexo au Smoothie King Center, un système de bar en libre-service.

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The Beer Easy, un concept de bar libre service au stade

Sodexo Live a lancé « The Beer Easy » au Smoothie King Center (anciennement New Orleans Arena) à La Nouvelle-Orléans en Louisiane. Un système de bar en libre-service proposant des sodas, des cocktails classiques, du vin et des bières locales.

 

À l’heure où nous écrivons ces lignes (environ 11h) il est encore tôt pour boire un cocktail ou une bière, même si ceci est en libre-service. Notre veille régulière en matière d’expérience des spectateurs sur Twitter nous a conduit ce matin du côté des États-Unis et plus exactement de La Nouvelle Orléans. 

Un concept de bar en libre-service dans le stade

Lors du match de NBA des New Orleans Pelicans jeudi soir au Smoothie King Center, une enceinte d’environ 18 000 places (anciennement la New Orleans Arena), le géant de la restauration collective Sodexo via sa marque Sodexo Live a proposé aux spectateurs de consommer une boisson de façon originale. 

 

Dans la section 112 de l’enceinte, la marque a implanté « The Beer Easy » (littéralement : La Bière Facile), un concept de bar en libre-service tenu par un à deux membres du personnel. Comme son nom l’indique, ce concept a pour but de faciliter la consommation de boissons au stade pour les visiteurs. 
Le principe est simple, le spectateur doit acheter un QR code à la caisse en le créditant du montant de son choix entre 10, 20 ou 30$. Ensuite il se dirige vers les pompes à boissons et scanne son QR code sur la machine qu’il souhaite. Il a le choix entre des sodas, des cocktails classiques, du vin et des bières locales. Et le tour est joué. 

La marque Sodexo revendique plusieurs avantages à travers cette innovation : un gain de temps pour les fans, un confort puisque c’est plus fluide qu’une expérience de bar standard, une expérience nouvelle et différente, un effet positif pour le personnel puisque la pression de l’affluence et de l’attente n’est plus aussi forte (hormis dans les bières), une réduction des déchets (sans doute car le fan garde son verre qui lui a été donné au moment de payer) et enfin une collecte de données précieuses et exploitables pour les organisateurs. 

Un concept vraiment nouveau ?

Alors est-ce que ce concept est-il réellement nouveau ? Et bien oui et non. Ce que l’on constate c’est qu’aux États-Unis les lieux de consommation en total libre service ou presque existent depuis longtemps. Si vous avez déjà mis les pieds aux États-Unis vous devez sans doute connaitre les Frozen Yogurt. Ces enseignes de glaces où le client se sert lui même les parfums et les toppings qu’il souhaite avant de passer en caisse pour payer auprès d’un membre du personnel. Une expérience très intéressante du point de vue du consommateur puisque grâce à cette autonomie, il est le vrai acteur de son expérience. Il a le temps de choisir (et de goûter) les saveurs pour composer sa glace.

 

Le modèle de bar en libre service quant à lui, semble exister depuis plus de 4 ans sur le continent américain. Avec des concepts similaires, le client crédite une carte pour ensuite se servir librement aux distributeurs.
En France aussi, des concepts de ce type existent. L’enseigne “Au Fut et À-Mesure” par exemple, qui s’est installée à l’OL Vallée en 2021, est un bar 2.0 qui propose à ses clients une carte RFID à créditer pour consommer librement dans le lieu. Particularité, chaque table propose une bière différente. Un iPad est également présent sur chaque table pour commander des boissons et aliments préparés par le personnel derrière le comptoir.

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